Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
8 janvier 2022 6 08 /01 /janvier /2022 13:24

sujet 02/2022 - clic

-----

 

 

J'ai cherché en vain cet arbre, un bon plant,

M'imaginant en cueillir par grosses poignées

Dans mon jardin...

 

On ne le trouve là

Pas plus que sous le sabot d'un cheval

Il se gagne, honnêtement, voire malhonnêtement...

Ca, c'est une autre histoire !

 

Volvo, boulot,

Course contre la montre

Monsieur Paul, en costume et souliers vernis,

A mille rendez-vous d'affaires,

Dans l'import-export, une épouse, quelques aventures,

Associé à plus ambitieux encore,

Un agenda qu'il noircit au fil des jours

Mais un jour...

Il disparaît, du jour au lendemain !

 

Enlèvement ou assassinat... !?

 

Pourquoi l'argent ne pousse pas sur les arbres... !?

On ne commettrait tant de délits en son nom...

 

 

Le blog de jill bill

8 janvier 2022 6 08 /01 /janvier /2022 11:59

 

-----

 

A vous d'imaginer la quatrième de couverture 

en spécifiant le(s) titre(s)

 

-----

 

Les textes, avec titre et signature, sont à envoyer à notre adresse 

les40voleurs(at)laposte.net 

Mode de fonctionnement de l'atelier : clic

 

-----

 

Bonne semaine,

 

Mil et une 

7 janvier 2022 5 07 /01 /janvier /2022 20:02

sujet 01/2022 - clic

-----

 

Ce soir c’est le réveillon du nouvel an,

Tout le monde sera sur son 31

Tous les voisins vont se réunir pour faire la fête,

Paulette apportera le gui,

L’accrochera en hauteur,

Et les amoureux pourront s’embrasser dessous,

Et même si le gui est un parasite,

Il fait partie des incontournables du réveillon,

Paulette est heureuse,

Elle aime voir les gens s’amuser,

Et pour une soirée,

Oublier les problèmes du quotidien,

Tout en respectant les gestes barrières,

Paulette est seule, donc pas de baiser pour elle sous le gui

Mais elle s’en moque, le principal est de passer un bon moment,

Et de voir le bonheur dans les yeux de ses voisins,

Certains se découvrent

Mais la plupart sont dans l’immeuble depuis longtemps,

Et pour rien au monde ils ne manqueraient cette soirée,

Organisée par Paulette tous les ans,

Avec bienveillance et bonté.

 

TARVAL

7 janvier 2022 5 07 /01 /janvier /2022 11:00

sujet 01/2022 - clic

-----

 

Un plein panier… Voilà ce que la druidesse du village avait demandé à Tara, sa jeune apprentie intrépide…
La voici donc partie seule dans les bois pour chercher les précieuses baies parasites sur les arbres alentours. Elle n’aimait pas cueillir cette plante toujours verte, même l’hiver. D’une façon générale, elle n’aimait pas prélever dans la nature ce dont les petits oiseaux se nourrissait…
Elle avait tant de fois observé leur ballet aérien… elle savait que le gui était une victuaille de choix pour la petite mésange bleue, la sittelle ou la grive… Il faudrait donc les priver de leur pitance…

Un plein panier… Si elle voulait garder sa place d’apprentie, elle avait intérêt à ne pas lambiner. De plus, il faisait froid ce matin du sixième jour de l’année et Tara aspirait à retrouver la douce chaleur de la hutte druidique et ses activités bouillonnantes.

Sa serpe d’or à la main, elle se tenait au pied du vieux chêne qu’il lui fallait escalader. Elle détacha sa ceinture dont elle enserra l’arbre et elle entreprit son ascension de sa drôle d’allure qui la faisait ressembler à un écureuil.

Branche après branche, elle remplit son panier, posa dessus la serpe et descendit le long du tronc avec aisance.
Soudain, un aigle arriva, agrippa l’anse du panier et s’envola avec son butin. Que dirait-elle à la druidesse ? Elle se concentra, regarda l’aigle qui n’était plus qu’un point au firmament. Un cri sortit de sa gorge. L’aigle l’entendit, redescendit et posa le précieux panier à ses pieds, avant de reprendre son envol.

Tara s’éveilla en sursaut dans la hutte familiale baignée de la lueur dorée du foyer. Le matin n’était pas encore là… Elle avait le temps de réviser avant l’examen de ce grand jour. Serait-elle choisie comme apprentie ? Elle en avait maintenant la certitude.

 

Le blog de Gwendoline

3 janvier 2022 1 03 /01 /janvier /2022 21:02

sujet 01/2022 - clic

-----

 

 

Ah la bonne soirée qu’on a passée le 31 !

 

Guy avait pris sa guitare
oubliant qu’il était tard,
il faisait un bruit d’casserole
je lui dis Guy t’es pas drôle !
ça fait dix ans, je te dis,
qu’tu nous joues « jeux interdits »
Tanguy dansait le tango,
Louis suçait un berlingot,
tante Guiguitte une guimauve,
l’chien avait une odeur de fauve…
Les enfants sifflaient la goutte
que leurs parents, on s’en doute
avaient oublié d’planquer
tout en haut du vaisselier…
Mon tonton poussait sa note
Mon pépé çui qui radote
contait pour la centième fois
une histoire de soldats
qu’était salée et bien lourde…
Bouchez-vous tous les esgourdes
les enfants dit Grand-Maman
vot’pépé c’est évident
a bu plus que son content…
Tante Aline depuis deux heures
ronflait plus fort qu’un sonneur
Nous, vautrés su’l’canapé
on jouait à s’envoyer
quelques restes du gueuleton
que le chien, ce polisson,
rattrapait avec grand style
et d’une patte si habile
qu’on en était tous baba.
La bonne soirée qu’on passa
je ne vous raconte pas
je vous saute le détail
car il faut que je m’en aille 
de ce pas faire la vaisselle
et cacher dans la poubelle
tout ce que l’on a cassé
en voulant trop s’amuser 
mes cousins  mes frères et moi !
Oui, de ce réveillon-là
C’est sûr, on se souviendra !

 

 

Le blog de Cloclo

3 janvier 2022 1 03 /01 /janvier /2022 16:30

sujet 01/2022 - clic

-----

 

Bonjour à tous, merci de nous rejoindre pour suivre en direct notre rendez-vous hebdomadaire annuel de décryptage ondulatoire.

-Nous recevons aujourd’hui un expert, monsieur Guy Lan-Neuf.  

-Merci de me recevoir.

-Première question, début 2022, quelles sont les perspectives, dites- nous ?

-Il faudrait d’abord, soyons volontaristes, retrouver la joie. Toutes les analyses vont dans ce sens, y compris les tests.

- Mais la joie, ça ne se décrète pas, Monsieur Lantneuf ?

- Non, bien sûr, mais les analyses, les tests indiquent que c’est le seul moyen de relancer la prospérité. 

- Pouvez-vous développer, cher Guy ?

- Hé bien les analyses et les tests ont d’abord ciblé la prospération, une sorte d’approchant ou de variant de la prospérité, et on s’est vite rendu compte qu’il y avait des biais, un problème de calcul. La joie, présente à l’état de traces dans les échantillons de neurasthéniques, était par contre beaucoup plus facile à retrouver dans les échantillons double placebo (aveugles ou sourds) chez les guéris qui, eux, ont une tendance à jubiler.

- Que peut-nous apporter cette joie retrouvée ?

-Tout va s’enclencher, ce sera la porte ouverte à la solidarité qui suivra la piste de la prospérité. Je le sais j’ai été éclaireur la nuit.  

- Facile à dire, mais sera-ce facile à faire, « pousser cette porte » je veux dire ?

- Oui, il n’y pas de clé.

- Donc pour vous, cher Guy, les indicateurs sont au vert ?

- Oui, aucun élément parasite ne vient contrecarrer cette thèse.

- Par conséquent, les vœux de nouvelle année tombent sous le sens, selon vous Monsieur Lantneuf …? Atchoum.

- A vos souhaits !

- Merci Guy, c’était donc un entretien exclusif avec M. Guy Lantneuf, directeur adjoint du secrétariat exécutif du cabinet des services solidaires rattachés à la section B du bureau C11 de l’autorité de gestion du comité d’organisation interne niveau 3 et de contrôle administratif de la sous-commission auxiliaire chargée des affaires subsidiaires des célébrations en plein air par temps maussade.

Nous vous souhaitons une excellente année. Rendez-vous le mois prochain avec l’inventeur du grille-pain mou.

 

 

Le blog de K

3 janvier 2022 1 03 /01 /janvier /2022 14:45

sujet 01/2022 - clic

-----

 

Mon panier rempli de gui

M’envoie trois message des druides

Comme trois deux qui font l’année

Je le décline en acrostiche

Oté de tous les parasites

Qui polluent notre monde

 

G

 comme Générosité

Gé comme notre terre

Généreuse et féconde

Soyons pénétrés

 

U

 comme ubiquité

Voir plus loin que le bout de son  nez

Imaginer encore et encore

Et créer sans se lasser

 

I

 comme inépuisable

La valeur de la vie

Ne pas se vautrer dans le fatal

Et se réveiller à la joie

 

 

Le blog de Lecrilibriste

3 janvier 2022 1 03 /01 /janvier /2022 14:40

sujet 01/2022 - clic

-----

 

Le panier haut, la jambe leste

allons cueillir le gui des chênes

afin que cette année prochaine

nous protège de maux funestes

 

Grimpons aux branches insolentes

pour y cueillir le gui tabou

en veillant à rester debout

sous peine de chute violente

 

Embrasse moi sous la ramée

de cet auguste parasite

où je sens que tes mains m'invitent

à des étreintes enflammées

 

 

Le blog de Vegas sur sarthe

 

2 janvier 2022 7 02 /01 /janvier /2022 18:48

sujet 01/2022 - clic

-----

 

 

             Le conseil d'administration des éditions Graalimare était réuni au grand complet.

 

 

Le grand complet était composé de sept personnes, assises autour de la table ronde de la vieille salle de réunion.

 

Il y avait bien sûr Paul Graalimare, le grand patron, entouré de ses deux âmes damnées, exceptionnellement présentes ensemble pour l'occasion : Apolline et Emma, les assistantes de direction (il en fallait deux car ces dames ne fonctionnaient qu'à mi-temps, et au prix où on les payait, il n'y avait guère d'espoir de les remplacer par une entité unique plus performante).

 

A leur gauche, Charles Edouard Graalimare occupait le meilleur fauteuil, fauteuil  auquel il s'accrochait comme une moule sur son rocher, bien qu'étant en retraite depuis 88 ; mais voilà, il était le père de Paul, et le fondateur de la boite.

 

 

Siégeaient encore Amélie Yesthomb, auteur qui avait fait les meilleures ventes de 53 à 72, Patrick Domiano, correcteur en chef, et correcteur tout court, car il n'était chef que de lui-même, Marcelle Exelle, gestionnaire.

 

Et ce jour-là on comptait en guest star, Buddy Bugbug, informaticien de passage venu déplanter le vieux Mac de Charles Edouard Graalimare.

 

L'ordre du jour de la réunion était quelque peu délicat, puisqu'il s'agissait ni plus ni moins que de modifier radicalement la ligne directrice de la maison, et Paul Graalimare redoutait les réactions des membres du directoire.

Lui-même n'était pas très affirmé dans ses convictions,

 

 

mais voilà !!! il allait épouser Camille de Ségur, qui était une ancienne petite fille. Je veux dire une vraie petite fille modèle d'avant la télé.

Une héritière dont la fortune allait fort à point renflouer Graalimare menacé depuis quelques années par le dépôt de bilan.

Seulement Camille avait grandi dans un château de famille, entre précepteurs et professeur particulier de harpe ; ses nourritures culturelles venaient exclusivement de la bibliothèque du château (classée au patrimoine européen). C'est pourquoi elle avait exigé de son fiancé, et fait ajouter cela comme clause à leur contrat de mariage, que les éditions Graalimare devraient renoncer à publier les BD gore, gothiques, galactiques, robotiques qui constituaient son fonds de commerce, pour se consacrer aux beaux livres, et revenir aux fondamentaux de la littérature jeunesse.

La question de leur illustration par des eaux fortes était encore en suspens.

 

 

Voilà donc les dispositions que Paul Graalimare (qui, par contrat deviendrait bientôt "Graalimare de Ségur") devait annoncer au conseil, et il n'en menait pas large.

Pour gagner un peu de temps il demanda :

- Apolline, tu vas nous chercher du café ?

 

- Si tu en veux, tu y vas toi-même, répondit la dame, qui tenait son aplomb du fait qu'elle était à la fois la nièce de Charles Edouard Graalimare, et la femme du président du syndicat du livre.

 

Paul se tourna alors vers Amélie et lui demanda de résumer l'ordre du jour, ce qu'elle fit, d'un ton pointu destiné à montrer qu'elle n'en était en aucun cas solidaire.

Reposant les feuillets, elle ajouta :

- J'ai pris la liberté d'inviter une personne qui peut grandement nous aider dans la recherche des versions authentiques des contes et légendes. Il est là, il attend dans mon bureau.

- Allez le chercher, Amélie, dit Paul, pas mécontent que l'attention se détourne un instant de lui.

                 

                   

L'homme qui entra fit sensation : cape de cuir, chapeau à large bord qui mettait son regard dans l'ombre, barbe bleu-gris, il ne manquait pas d'allure, bien qu'il semblât impossible de lui attribuer un âge. 

 

- Monsieur ? fit Paul, malgré lui impressionné.

- Gui Merlin, druide.

- Ah, je vois, reprit Paul, sarcastique, et à quel titre pensez-vous nous servir de conseiller ?

Sans se laisser démonter, Gui rejeta sa cape, posa son chapeau sur la fontaine à eau (une avancée significative acquise de haute lutte depuis peu par le personnel), retourna avec nonchalance un fauteuil, et s'y assit à califourchon.

- Il en fait beaucoup, souffla Apolline à Buddy Bugbug, son voisin.

- Je suis druide en effet, reprenait le visiteur, plus précisément DJ au Korrigan Bleu de Pleumeleuc.

 

 

Devant l'air étonné de l'assistance, Merlin expliqua :

- Vous trouvez que "Korrigan bleu" fait  un peu "plouc" ? Que voulez-vous, cela plait aux touristes ; le vrai nom de l'auberge est "ar wennili-garreg", mais personne ne sait le prononcer, surtout au moment de réserver par téléphone, et cela nous faisait perdre des clients.

- Euh, en fait c'est plutôt votre qualité de DJ qui m'étonne un peu, mais poursuivez.

- DJ ? Druide-Jardinier : "druide" pour les séminaires de druiderie du week end, et le reste du temps jardinier à l'office du tourisme de Pleumeleuc.

- Venons-en au fait, jeune homme, grommela Charles Edouard Graalimare, quelque peu excédé par les manières du DJ, et persuadé qu'il se fichait d'eux dans les grandes largeurs. Qu'est ce qui nous prouve que vous êtes réellement druide ? Avez-vous suivi une formation ?

Merlin se leva d'un bon, furieux.

- Je vous chante notre hymne, transmis depuis 38 générations, cela vous convient ? Il se voûta, il avait soudain cent ans,

 

 

et  d'une voix chevrotante il entonna

 

Bavasaka ma sarpata perda

Ma la mancha ma la mancha

Bavasaka ma sarpata perda

Ma la mancha a ravana

 

Paroles difficilement audibles parce que la voix du vieillard était faible, et qu'une voiture de pompiers passait dans la rue "Paim Pont, Paim Pont…"

L'homme se redressa : il avait 30 ans,

 

 

et en riant dit :

- C'est du celte du 5 e siècle, je traduis :

 

Buvons un coup ma serpette est perdue

Mais le manche, mais le manche

Buvons un coup ma serpette est perdue

Mais le manche est revenu…

 

L'hymne de la serpette, j'espère que cela vous suffit, comme preuve ?

 

- Et c'est tout ce que vous avez à nous proposer comme littérature traditionnelle authentique ?

- Vous allez voir !

Et Merlin tira de sa poche une cassette.

- Je vous confie ceci, mais elle ne sera utilisable qu'après que nous ayons trouvé un accord sur les droits d'auteur, et je vous assure que ça vaut de l'or !!!! Mon agent est dans le couloir, il se chargera de cela...

- Mais de quoi s'agit-il dit Paul, qui commençait à fatiguer.

- C'est l'enregistrement des récits authentiques sur la dame du lac ! Les seuls véritablement transmis de mère en fille depuis les témoins de l'époque.

Je vous explique : chaque samedi se tient une soirée tradition, au Korrigan bleu. Il y vient quelques bardes, deux sœurs chanteuses centenaires, et des conteurs. On y vient de tout le pays, et l'été on refuse du monde. Le clou, ce sont les soirées spéciales de la pleine lune. Là se produisent trois conteuses, dont moi-même je ne connais que le nom. Personne ne sait où elles habitent, ni si elles habitent ensemble.

Elles arrivent toujours à pied par le sentier des marais : Viviane Dulac, Morgane Davalon, et Armelle Uzine, toujours avec ses bottes en serpent. Beaucoup ont essayé de les suivre, tous se sont perdus.

 

 

Après la sortie du DJ Gui Merlin, négligeant les avertissements de celui-ci au sujet de l'utilisation de la cassette, Paul Graalimare se précipita sur le magnétophone.

Mais, (était-ce un sortilège de ce diable d'homme ?) seuls des coassements se firent entendre, qui se déformèrent en borborygmes tandis que la cassette s'autodétruisait…

 

 

 

Le blog d'Emma

2 janvier 2022 7 02 /01 /janvier /2022 10:38

sujet 01/2022 - clic

-----

 

Perette est partie tranquillou, par un temps doux, ce matin pour cueillir du gui. Elle a enfilé un manteau léger qui dissimule sa robe à froufrous et des crocs modernes ; il faut bien des sabots avec semelle en caoutchouc pour grimper aux arbres mais malheureusement un peu glissantes. Elle pense déjà qu’elle aura une belle récolte, qu’elle pourra la vendre au marché, faire une belle recette. Avec le bénef, elle pourra s’offrir la petite bague que Guy n’a pas voulu lui acheter. Un vrai parasite ce Guy ! Si elle n’était pas là pour faire tourner la baraque, elle dormirait sous les ponts. Elle brille cette bague, une perle toute ronde montée sur un anneau doré telle une petite boule de gui. Elle rêve, son panier bien garni au bras, elle et hop, une flaque peu profonde qu’elle n’a pas vue aurait dû la réveiller. Que nenni, elle continue à marcher à vive allure. Au détour du dernier bosquet, re hop une pierre traverse son chemin et la voilà étalée, les froufrous salis et les fesses à l’air, les crocs éparpillés et le gui écrasé ! Invendable. Décidément cette pauvre Perette est incorrigible. C’est pas encore cette année qu’elle aura son bijou.

 

Le blog de Lilousoleil

2 janvier 2022 7 02 /01 /janvier /2022 08:50

 

-----

 

 

PARASITE gui 

En boules au peuplier 

Tilleul cerisier 

Ainsi accrochées 

Présentes aux légendes 

Bisous sous le gui 

Chance et bonheur 

Pour une bonne année 

En ce Jour de l’An 

 

 

Le blog de Colette

1 janvier 2022 6 01 /01 /janvier /2022 18:41

sujet 01/2022 - clic

-----

 

Au gui l'An neuf
Tradition oblige 
Je coupe le gui
non pas parce qu'il est plante parasite

(Le Gui, Viscum album, est une espèce de plantes parasites, qui ne possède pas de racines  mais se fixe sur un arbre hôte dont elle absorbe la sève à travers un ou des suçoirs.)

mais parce qu'il est plante sacrée. 
Il reste vert, même en hiver
Il me parle de prospérité, de fécondité 
de vie perpétuelle. 

Je coupe aussi quelques branches de houx
feuillage vert vernissé persistant et boules rouges éclatantes
J'associe les deux
et je vous embrasse bien fort en vous souhaitant joie et bonheur.


Le blog de Jamadrou



"Coupez le gui, coupez le houx, 
Feuillages verts, feuillages roux; 
Mariez leurs branches, 
Perles rouges et perles blanches  
Coupez le gui, coupez le houx, 
C'est la Noël, fleurissez-vous !"

Charles Frémine.1841-1906
1 janvier 2022 6 01 /01 /janvier /2022 18:39

sujet 01/2022 - clic

-----

Je n'ai pas pu acheter cette année du houx ou du gui pour embrasser dessous; de toute manière, tu n'es plus là pour que je t'embrasse. Moi qui ai parasité ta vie jusqu'à la détruire. J'espère, je crois, qu'avant ça, j'ai rendu ta vie plus excitante, vivante, joyeuse. Aujourd'hui, ta mort ou ta résurrection, parasite ma vie. Je me bats pour l'arracher, me disant que tu dois être heureux, là-bas, là-haut avec d'autres femmes plus ou moins parasites que moi.

Je me souviens des puces sur le corps de Candy; la pauvre nous regardait avec détresse comme lorsqu' 'on lui a tout enlevé à l'intérieur. C'était après que je l'ai trouvée en pleins ébats. Je n'ai jamais eu de mal à imaginer les gens que j'aime, se livrant au sexe. Ce qui me rend différente à ce que je vois ou entends.

Aujourd'hui, je vis sans parasite, seule ou égoiste et irresponsable, comme on m'a définie. C'est effrayant et grisant.

 

 

Le blog de Laura Vanel-Coytte

1 janvier 2022 6 01 /01 /janvier /2022 15:44

sujet 01/2022 - clic

-----

 

« Il est tant de beauté dans tout ce qui commence... » Rainer Maria Rilke clic

 

Il est tant de beauté dans tout ce qui surprend, détend, reprend, attend...

Dans notre communion, nos désirs, nos prières, dans notre envie de rire et de chasser l'ennui....

Que nos passions brûlantes ou éphémères se renouvellent à chaque instant !

Sous la boule de gui prometteuse, je contemple déjà ce que je ne vois pas mais que je sens frémir et venir à petits pas ; chez nous, ce sera une naissance, le comble de la joie  !

 

Pour vous, je ne sais pas ; mais j'espère le meilleur...

 

Amis, créons ensemble dans la Foi une sainte atmosphère pour notre prochain qui hélas désespère et chantons à tue-tête avec joie : 

 

 "Au gui, l'an neuf... !!!! " 

 

Dans cette nouvelle année avançons d'un bon pas !

 

 

 

Le blog d'Annick SB

1 janvier 2022 6 01 /01 /janvier /2022 15:32

sujet 01/2022 - clic

-----

 

Que les parasites de ce monde

Fassent place

Au bonheur pur comme de l'eau de roche,

Guy, embrassons-nous sous le gui !!

 

J'en apporte tout un panier

Pour une année sans souci, sans problème,

Remède miracle, je ne le jurerais

Mais croyons en lui,

A la magie de ce porte-bonheur...

 

Eloignons les mauvais esprits,

La malchance,

Accueillons la fécondité

Dans tous ses états, matrice et champs...

 

Guy, mon homme,

Faisons un enfant !

 

 

Le blog de jill bill

1 janvier 2022 6 01 /01 /janvier /2022 11:59

image Internet

-----

 

 

Le mot à insérer facultativement est : PARASITE
 

.  

 

Les textes, avec titre et signature, sont à envoyer à notre adresse 

les40voleurs(at)laposte.net 

Mode de fonctionnement de l'atelier : clic

 

.

 

Que cette nouvelle année nous procure le plaisir

d'écrire encore en encore.

 

Bon début d'année,

 

 

Mil et une

31 décembre 2021 5 31 /12 /décembre /2021 10:31

--

-----

 

 

Meilleurs voeux et bonne année 2022 à toutes et tous !

 

Merci  à vous qui,

par vos textes et vos commentaires, 

donnez vie à ce lieu de partage,

 

 

Mil et une

 

-----

27 décembre 2021 1 27 /12 /décembre /2021 09:44

sujet 41/2021 - clic

-----

 

Cannelle s'est rendu compte qu'elle était alcoolique, lorsque, au petit déjeuner ,un lendemain matin d'une nième soirée bien arrosée. Ses mains tremblaient et elles tremblèrent jusqu'au premier verre, du jour, avant midi, à l'apéro, vite parce qu'elle était en manque et pour retrouver le contrôle de ses mains. Mais la prise de conscience de l'addiction avait semé sa graine dans son esprit. C'était la fin des vacances d'été. Cette énième homme rencontré au bar, était gentil, attentionné mais elle n'avait pas envie de lui. Elle lui accorda cependant ses faveurs car il l'éloignait de ses bars pour Paris, dans son appartement. Elle n'arrêta pas tout de suite de boire avec excès, encore moins de fumer à chaque verre et de séduire des hommes et de les suivre parfois pour un coup, des coups, une nuit. Elle était tombée, avait eu des blessures très visibles(que certain(e)s ne voulaient pas voir). Le lendemain, elle était malade et racontait autour d'un verre à sa copine qui voulait aimer(et être aimée) plus que séduire comme elle. Cannelle fuyait l'indifférence pour l'oubli, de chercher un sourire, une parole, un geste, un baiser, des caresses. Cannelle buvait et se mettait en danger: un homme repoussé avait tenté de la coincer et de la....

 

 

Le blog de Laura Vanel-Coytte

27 décembre 2021 1 27 /12 /décembre /2021 09:37

sujet 41/2021 - clic

-----

 

Ah non ! Josette pas dès potron-minet !

 

Bon, Oui d’accord, c’est le 31 ça s’arrose

 

Alors verse m’en un peu, deux doigts,

 

Mais pas trop, enfin une bonne moitié,

 

D’main  je turbine

 

Et je crains les lendemains qui déchantent

 

 

 

Le blog de Jak 

26 décembre 2021 7 26 /12 /décembre /2021 18:40

sujet 41/2021 - clic

-----

 

Je te préviens, Paulette, si tu m’en sers encore une rincette, je ne réponds plus de moi. Tu sais comment ça s’est passé la dernière fois ? J’ai été frapper à la porte du voisin en le traitant de … comment déjà ? C’est qu’il l’a mal pris le bougre. Il aurait dû comprendre que j’étais pas dans mon état normal. « Madame Brunet, je ne vous reconnais plus, vous une femme si digne et si sérieuse. Et dont le mari fait en sus partie de la ligue contre l’alcoolisme !» « En sus », t’as vu comment il cause ? Il veut faire son cacou parce qu’il a fait trois ans d’études à la fac, tu parles… Et patati et patata, comme si on pouvait pas se faire un petit plaisir pour les fêtes ! Tiens, au fait, ça me revient, c’est bien lundi que tu auras tes 50 piges, non ? Oui ? Alors, ça s’arrose, ça, Paulette, même avec un peu d’avance ! Ça ne s’arrose pas, dis-tu ? Mais tu es encore aussi fraîche qu’une jeune fille de 20 ans ! Des rides ? Sur le front et sur les joues, attends que je me rapproche … Ah oui, on le dirait bien en y regardant de plus près…Mais je te jure que ça ne se voit pas du tout, Paulette ! Bon, c’est vrai que je n’ai pas mis mes lunettes, mais tout de même, je te trouve encore bien conservée pour ton âge. Bon, j’accepte une dernière goutte, mais c’est juste pour te faire plaisir, Paulette, et pour t’aider à passer ce dur moment, moi j’ai encore du temps devant moi, ouf, ça me rassure, allez, à ta santé, Paulette !!

 

 

Le blog de Cloclo

  • : Mil et une, atelier d'écriture en ligne
  • : atelier d'écriture en ligne
  • Contact

Recherche

Pour envoyer les textes

Les textes, avec titre et signature, sont à envoyer à notre adresse mail les40voleurs(at)laposte.net
 

Infos